Alaïs E. Stockwood
ALAÏS ♕ Femme aux multiples facettes
♛ MESSAGES : 14
♛ DATE DE TA VENUE : 03/06/2011
 |  Sujet: ne crache pas dans un puits si tu veux encore boire son eau. – finished.  Ven 3 Juin - 14:24 | |
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♔ ALAÏS EVA STOCKWOOD « Un homme est bon s'il rend les autres meilleurs. » feat. Mila KunisAlaïs Stockwood, métamorphe de son état, expérimente son 'don' depuis maintenant 22 ans. Changeant d'animal en animal depuis sont plus jeune âge, il reste qu'elle s'est très rarement changée en humain. Encore maintenant, son premier réflexe lors de sentiments violents est de se transformer, ce qu'elle doit éviter de faire au maximum. |
Alaïs a vécu toute sa vie en forêt, n'étant presque pas élevée. Elle peut donc parfois paraître franche jusqu'à effronterie, voire malpolie, mais il s'agit bien d'une ignorance totale de la civilisation. Elle a parfois de drôle de réactions, dues à son impulsivité naturelle (accentuée par son incapacité à comprendre qu'il vaut parfois mieux rester calme pour ne pas énerver les autres), ou des ignorances étranges de détails de base que chaque enfant dit 'normal' apprend dès son plus jeune âge.
Alaïs a aussi un petit côté maniaque. Elle a des manières et des habitudes un peu ridicules, et est terriblement perfectionniste. Si elle doit s'engager dans quelque chose, elle ne le fera pas à moitié et ne cessera pas tant que la réalisation ne sera pas parfaite. Dans le même optique, si elle prend une décision, elle la suivra jusqu'au bout.
Superstitieuse et méfiante, la jeune femme accorde difficilement sa confiance. Elle peut voir un risque de canular dans n'importe quoi et n'est pas aisée à convaincre.
Malgré ses récents contacts avec les humains, elle aime à sourire et à montrer aux autres son bonheur. Rire, sourire, simplement esquisser des mouvements joyeux, elle le fait sans cesse. De plus, une fois lancée dans une conversation, elle devient aussi bavarde qu'un moulin. Elle reste toujours méfiante mais parle sans cesse et avec impulsivité, autant pour mentir que pour dire la vérité. Les autres ne craignent souvient rien d'elle, la croyant incapable de mentir et pure comme les fleurs de cerisiers.
Héritage venu d'une vingtaine d'années passées dans une forêt avec pour seule compagnie constante des animaux et une nymphe, Alaïs est restée très lunatique. Il faut dire qu'autrefois, rêver était pratiquement sa seule occupation. De plus, on ne se débarrasse pas aussi facilement des mauvaises habitudes ; à la moindre émotion trop forte, ou simplement après plusieurs heures sous forme humaine, elle éprouve un fort besoin de se transformer. Il lui faut réprimer ces envies avec toute la force et la décence dont elle est capable.
En somme, Alaïs est une jeune fille difficile à cerner et à comprendre. Dotée de valeurs et de manières différentes de celles que les humains normaux ont, elle n'hésite pas à défendre ses idées si elle le doit. Peu de personnes sont capables de définir Alaïs comme elle l'est réellement.
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ONCE UPON A TIME
C'était le début de l'automne. Vous savez, cette époque de l'année durant laquelle il fait encore bon, mais quand la brise change d'odeur, quand le soleil prend un éclat plus pâle. Peu après, les feuilles se parent de leurs plus belles robes avant d'aller danser, jusqu'à ce qu'elles s'écrasent.
La journée était belle ; un immense soleil répandait ses rayons clairs sur le sol dans la forêt, traversant les feuilles et évitant les branches des arbres environnants. Quelque part , à quelque distance d'une petite clairière entourée de conifères et engloutie par les trèfles, on entendait un ruisseau dont les eaux se dépêchaient de bondir au bas de chaque roche. Au printemps, ce même ruisseau se transformait en torrent et mugissait sa précipitation dans tous les environs.
Non lien de ce ruisseau, entre deux grosses racines, sous un arbre centenaire, il y avait un trou et, si vous regardiez au bon moment, vous voyiez un lièvre sortir par petits sauts et aller se nourrir goulûment. Et, à quelques pas de ce charmant terrier, se trouvait en cet instant un jeune couple.
L'homme n'était ni particulièrement grand, ni particulièrement massif, mais une chose était sûre, il était particulièrement beau. Il avait sur la tête des cheveux châtains et des yeux bleus-verts qui pétillaient de mille sentiments différents. La jeune femme avait de magnifique cheveux d'un noir de jais et de grands yeux dont le iris rappelaient de chauds abysses noirs. Elle était de petite taille, plutôt mince, et portait dans ses bras un paquet soigneusement enveloppé. Quelque chose dans le paquet bougeait sans relâche, forçant la demoiselle a le serrer plus fort contre elle. Elle semblait au supplice, ses traits grimaçants étrangement comme si elle se contenait. Le jeune homme la regardait, l'air dur, mais une lueur dans son regard trahissait sa tristesse et sa pitié.
« Es-tu sûr qu'il s'agit véritablement là de ton souhait définitif, Oleigan ? » fit-elle dans un demi-murmure, levant la tête vers l'homme. Son regard aurait tranché net toute détermination, mais Oleigan était plus obstiné que l'homme le plus têtu du monde.
« Taylin ... cela va au-delà même de ma volonté. C'est mon instinct et mon réalisme qui te parlent à l'instant. Si le choix aurait reposé en mon simple désir, jamais je n'aurais envisagé pareille désolation ! Mais c'est une question de devoir, en tant qu'humain ... Les temps ne se prêtent pas du tout à cela, tu le sais comme moi. »
Mais la jeune femme sembla impossible à convaincre. Désolée, déchirée, elle retenait à grande peine ses larmes et quelques tremblements, véritables sanglots, la secouaient compulsivement par moments. Dans un geste éperdu de vouloir rassurer celle qu'il aimait, Oleigan lui saisit doucement les épaules et la serra très fort contre lui. Le visage enfouit dans ses cheveux, il dit enfin avant de l'écarter de lui :
« Pardonne-moi ... Je ne suis pas le monstre de l'histoire. »
Taylin savait bien que, maintenant relâchée, Oleigan attendait d'elle qu'elle dépose le paquet au sol. Avec un extrême lenteur, elle se pencha jusqu'à être accroupie. Elle déposa délicatement le petit tas frétillant et se redressa sans mot dire. Lorsqu'elle se retourna vers le père de sa fille, son visage était brisé par un lac de douleur. Oleigan la prit par l'épaule et l'emmena, pas à pas, plus loin, encore et toujours plus loin. À l'orée de la forêt, Taylin laissa s'échapper une seule et unique larme, qui roula sur sa joue et vint se loger au coin de sa bouche. Son mari, l'essuyant tendrement du bout du pouce, lui dit si bas qu'on aurait pu croire à un souffle de vent :
« Elle survivra, Taylin ... Elle survivra ... »
« Eäralia ? Comme on naît ? »
Une petite fille était assise au pied d'un gigantesque frêne. Elle était ravissante, toute mignonne assise là sur la neige froide. Elle ne semblait s'adresser à personne, étant seule dans les parages, mais en même temps, on aurait cru qu'elle parlait très précisément pour quelqu'un et qu'elle savait qu'elle allait obtenir une réponse. Les sons étaient étouffés dans l'épaisse couche de neige, il y avait du blanc partout, et il faisait froid, mais la fillette ne semblait pas en être dérangée. À un certain moment, une magnifique jeune fille apparut, comme si elle venait de l'écorce du frêne elle-même. Elle était très belle et sa peau diaphane semblait presque translucide. Il s'agissait là d'une dryade, une méliade pour entrer dans les détails, dryade des frênes.
« Je ne sais pas comment tu es née, Alaïs. Moi, je ne suis pas née ; je me suis crée. Un jour, simplement, je suis apparue dans un frêne, et j'ai commencé à grandir et à apprendre. »
La fillette fit la moue. Elle ne semblait pas satisfaite. Elle conversait allègrement, ne remarquant visiblement pas que la dryade paraissait frigorifiée et à bout de forces. Mais, aimable, elle répondait inlassablement aux questions de l'enfant curieux.
« Est-ce que tu t'es créée dans ce frêne-là ? »
Elle pointa l'arbre contre lequel elle était adossée.
« Non. Je me suis créée dans une forêt loin d'ici. »
La dryade se retenait visiblement de manquer de politesse. Elle semblait souffrir de torture continuelle.
« Eäralia, est-ce que tu as un arbre à toi ? »
« Non, Alaïs. Je suis une dryade des frênes, mais je n'ai aucun frêne attitré. »
Le silence pesant de l'hiver retomba durant de longues minutes. La dryade haletait en silence, à bout de souffle.
« Eäralia, pourquoi les animaux ont des parents ? Je n'en ai jamais eu, moi ? »
« Je ne sais pas, Alaïs. Tu n'es pas comme les animaux, tu n'es pas comme moi non plus. Tu es particulière, personne dans cette forêt ne peut prétendre être comme toi. Tu es un cas unique. »
« Eäralia, si j'ai eu des parents, ils ressemblaient à quoi ? C'étaient des animaux ou des gens comme moi ? Et puisque je te ressemble, est-ce que ça veut dire que je suis une nymphe en ce moment ? »
« Non, Alaïs. Tu es une humaine en cet instant. Ce n'est pas la même chose. Nous nous ressemblons physiquement, mais nous ne somme pas faites de la même manière. »
« Eäralia, mes parents c'étaient des animaux alors, si c'étaient pas des nymphes ? »
« Je ne sais pas, Alaïs. C'étaient peut-être des humains aussi. Ou des gens comme toi. »
« Eäralia, pourquoi tu mets les humains à part des animaux ? C'est une espèce animale, non ? Pourquoi je pourrais en prendre la forme sinon ? »
De fillette, Alaïs était devenue une jeune pré-adolescente plutôt naïve, simple et passionnée par les plus petits détails. La forêt était alors envahie par le printemps, le ruisseau devenu déluge d'eau sortait de son petit lit. Le lièvre s'était fait une compagne, et les petits bondissaient un peu partout, leur nez minuscule frémissant sans cesse. Dans les arbres, le plus belles fleurs éclataient avec délicatesse, arborant leur douces couleurs avec une fierté pimpante.
Ce jour-là fut un jour spécial pour Alaïs. Paisiblement assise sur la berge du ruisseau, elle y faisait tremper ses pieds, rêveuse, lorsqu'elle entendit un écureuil pousser un cri d'alarme. Elle se retourna, peu inquiète, habituée au trilles paniquées que ces animaux poussaient assez souvent pour tout ce qu'ils pouvaient considérer comme une menace. Mais cette fois, il n'y avait pas que les écureuils qui se sentaient menacés. Alaïs, étonnée, vit les lièvres, quelques écureuils, un renard même, se précipitant loin de là, longeant le ruisseau à défaut de pouvoir le traverser. Quelques oiseaux prirent leur envol en pépiant, et une corneille au loin ébouriffant ses plumes et criant son mécontentement en se penchant vers le sol.
Alaïs, obéissant à son premier instinct de protection, se métamorphosa instantanément en un chat sauvage. Elle trottina ensuite vers l'endroit que tous fuyait, là où la corneille criait. C'était une clairière entourée de pins, dont le sol était recouvert de trèfle en fleurs.
Un spectacle bouleversant l'y attendait. Des hommes, leur corps recouvert de morceaux d'une étrange matière, piétinaient avec barbarie les petites fleurs et les doux pétales verts qui s'étendaient à leur pieds sans même s'en rendre compte. Leur regard restait sans cesse à l'horizontale. Ils parlaient étrangement fort, comme s'ils voulaient s'assurer que les animaux ne reviendraient pas. L'un d'eux chassa même la corneille. Alaïs ne retint rien de leur conversation. À un certain moment, ils l'aperçurent, tapie dans l'ombre sous les branches basses d'un pin. Ils tentèrent de l'effrayer, mais voyant que cela ne fonctionnait pas, le plus jeune d'entre eux tenta de raisonner ses camarades.
« Allons, ce n'est qu'un chat !.. Vous n'allez pas croire qu'il comprend quoi que ce soit de ce que nous disons. »
« Le danger provient toujours de là où nous nous y attendons le moins, Wenad. Ce chat doit partir, de gré ou de force. »
Ils recommencèrent à essayer de la faire fuir, mais n'obtinrent qu'un regard curieux.
« Ce chat ne nous laisse pas le choix ! Nous allons devoir utiliser la manière forte ... »
Le plus massif de tous s'approcha et tenta de frapper Alaïs. Elle esquiva tout juste et la main de l'ennemi s'écrasa sur un tronc avec un bruit de craquement et un horrible cri. Alaïs, pensant à ce qu'il serait advenu d'elle s'il n'avait pas raté sa cible, feula de colère. Mais la demoiselle n'avait pas l'habitude de gérer ses émotions et, d'un coup, ce ne fut plus un simple chat que les hommes avaient devant eux, mais bien un loup furieux, les babines repliées sur des crocs effilés. Terrifiés, la panique se répandit parmi les intrus et ils se précipitèrent vers l'orée de la forêt, jusqu'où Alaïs les suivit en grondant.
Peu de temps après, elle revint, apaisée, sous forme humaine, au ruisseau. Près d'elle, Eäralia apparut.
« Eäralia, est-ce grave si des hommes découvrent ce que je suis ? »
« Cela dépend des hommes, Alaïs. Certains ne diront rien, mais il y en a qui ne sauront pas tenir leur langue... »
À partir de cet incident, Alaïs ne prit que très rarement forme humaine. Ce ne fut que lors de quelques occasions qu'elle se transforma sous cette forme pour parler avec Eäralia.
Le temps passa avec douceur, comme dans un rêve enveloppé d'une brume douceâtre. Le temps effaçait les souvenirs avec la quiétude du vent qui balaye les dessins sur le sable, et peu à peu Alaïs perdit de sa mémoire les traits des hommes qui avaient fait intrusion dans sa vie.
Elle savait avoir seize ans, car même si elle ne fêtait pas ses anniversaires, Eäralia lui avait dit depuis combien de temps elle était dans la forêt. Eäralia avait tout enseigné à Alaïs, et l'avait sauvée de sa couverture fermement enroulée autour de son petit corps. Sans elle, elle aurait périt. Élevée à moitié par une nymphe, de l'autre par les animaux, tout en restant très indépendante, elle n'avait pas les mêmes mœurs ni les mêmes valeurs que les jeunes gens de son âge qui vivaient dans la ville, non loin de la forêt.
L'année de ses seize ans est à marquer d'une pierre blanche car elle fit sa première rencontre avec une créature inhabituelle. C'était un soir, tard, durant lequel elle avait pris la forme d'un loup gris. Elle appréciait bien cette forme, l'une des seules qu'elle supportait longtemps. En-dehors du loup et du chat, elle ne supportait pas bien longtemps de rester sous la même apparence durant plus de quelques heures. Son caractère changeait et elle ressentait une sorte de manque à l'intérieur d'elle-même.
Elle trottinait tranquillement, parallèlement au ruisseau, slalomant à moitié parmi les pissenlits en graines en ce début d'été. La lune se levait de plus en plus haut, après la douce clarté chaude du soir. Elle entendit quelques bruits de chasse, mais ne s'en inquiéta pas ; nombre d'animaux vivaient dans la forêt, sans compter ceux qui la traversaient sans cesse. Elle déboucha finalement dans une minuscule clairière, dans laquelle tombait dru un rayon de la pleine lune. Et il était là : un énorme loup, bien plus grand et bâtit qu'elle, aux crocs qui scintillaient sous la lumière blanche et aux yeux furieux.
Aussitôt, Alaïs décida de ne pas s'approcher de cet animal contre tout l'or du monde. Elle passa la nuit en s'éloignant le plus possible de cet endroit, oppressée par l'impression d'être observée, suivie, traquée sans cesse. Ce ne fut qu'au matin qu'elle se retourna et vit à nouveau l'immense loup. Sous ses yeux ébahis, et dans une sorte de souffrance qu'elle trouva bien étrange, le loup devint humain.
Persuadée d'avoir trouvée quelqu'un comme elle, elle se transforma à son tour en humaine. Le jeune homme devant elle la regarda étrangement, puis alors qu'elle l'approchait en lui témoigna son enthousiasme de trouver une personne qui possédait le même don qu'elle, il secoua la tête.
« Tu étais bien trop menue sous ta forme de loup pour être un loup-garou. »
Alaïs se figea littéralement. Elle regarda l'inconnu d'un regard intimidant. Se serait-elle trompé sous l'impulsion ?
« Tu es un loup-garou ? »
« Oui. »
Un vague sourire vogua un instant sur les eaux de ce beau visage, le jeune homme amusé de la naïveté et l’impulsivité de la jeune fille.
« Mais qu'es-tu ? »
Alaïs comprit que, peu importe si elle le lui avouait ou non, il n'était pas idiot et allait bien finir par comprendre. Elle en était encore à méditer pour savoir si c'était vraiment une raison de tout lui dévoiler, lorsque les mots sortirent de sa bouche sans qu'elle ait un quelconque contrôle sur ses lèvres. Quelque chose d'encore plus impérieux que l'instinct lui avait aussitôt donné une grande confiance en ce ... loup-garou.
« Je ne sais pas comment on appelle ça. Je change de forme à volonté. »
Il y eut alors un instant de fusion entre les deux regards des jeunes gens. Comme si tout d'un coup leurs yeux se figeaient dans les abîmes de ceux de l'autre. Finalement, une lueur s'alluma dans le regard d'Alaïs et le lycanthrope détourna la tête, les yeux fuyants, un teint légèrement rosé inondant ses joues.
« Comment t'appelles-tu ? » dit-il comme pour masquer sa confusion pourtant si tendrement évidente.
« Alaïs. »
« Tu n'as pas de nom de famille ? »
« Un nom de famille ? Qu'est-ce ? » s'étonna en toute innocence la jeune fille.
« C'est un second nom que l'on porte après notre prénom .. Il se transmet de père en enfant .. » expliqua le jeune homme, son regard appuyant avec une évidence particulière sa surprise et ses questionnements.
« Je n'ai jamais eu de parents. Je ne sais même pas ce qu'ils étaient ; des gens comme moi ou des animaux ... Eäralia prétend qu'ils pourraient aussi être des humains, mais je ne pense pas que les hommes soient à départager des animaux. »
« Qui est Eäralia ? »
« La dryade qui m'a aidée à survivre quand je n'étais qu'un nourrisson. »
Elle prit une légère pause avant de demander :
« À quoi ressemblent les noms de famille ? »
« Il dépendent toujours ... Certains remontent à bien longtemps maintenant et on sait plus ou moins ce qu'ils signifient, mais d'autres ont été attribués selon les ancêtres de la personne concernée. Le mien est Stockwood, par exemple. »
Alaïs hocha la tête d'un air absent, ne disant plus rien.
« Je vais retourner chez moi maintenant, je m'étais égaré. »
« Je te souhaite une belle vie. » fit Alaïs avec un petit sourire.
Le beau jeune homme disparut entre les arbres et Alaïs resta sous forme humaine, pensive, les pieds baignant dans le ruisseau. Après un certain temps, elle se lassa de cette forme et bondit dans l'eau en grenouille.
Alaïs avait pris une lourde décision, à laquelle elle ne cessait de réfléchir depuis des mois complets. Elle ne savait plus vraiment ce qui l'avait poussée à y accorder une première pensée, mais depuis sa tête en était emplie, qu'elle soit rouge-gorge ou opossum. Elle s'était découvert un brusque besoin d'aller vers la civilisation, vers les humains.
Pas à pas, par petites 'séances', elle s'accoutuma quelque peu à l'ambiance agitée, en continuel mouvement, de la cité. Sous formes discrètes mais jamais identiques, elle visitait les contours de ce qui lui semblait être un royaume aux frontières élastiques. Elle s'imprégna de l'idée que, bientôt, elle devrait résister à la tentation de se transformer sans cesse, et qu'elle devrait paraître normale et semblable à tous ces humains. Elle devrait se fondre dans foule, disparaître dans la masse. Elle sut aussi qu'elle devrait se trouver un nom de famille. Le seul qu'elle connaissait s'imposa avec force dans son esprit.
Lors d'une de ses toutes premières explorations durant lesquelles elle s'approchait simplement de la cité en observant timidement, elle fut particulièrement intimidée par un groupe d'humains qui marchaient fort et vite, hurlant bruyamment des paroles indistinctes, qui lui lancèrent même des pierres, croyant avoir affaire à un simple matou. Terrorisée, le crâne si emplit de questions qu'il s'embrouillait, Alaïs s'éloigna autant que possible de cet endroit. Son chemin croisa celui de deux hommes. L'un deux la prit dans ses bras et sembla supplier l'autre pour qu'il garde cette chatte chez lui quelques jours, le temps qu'elle se remette.
Il fallut beaucoup de courage (mais le courage vient toujours avec un certaine dose d'étourderie) à Alaïs pour prendre forme humaine en attendant le retour du jeune homme. Elle avait une cruelle nécessité d'aide.
Depuis, Alaïs s'intègre peu à peu dans la société humaine de la société.
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DERRIÈRE LE PC
  
Bonjour, moi c'est Lollipop ( bon en fait, ça s'est le nom de mon chat, j'en ai fait mon pseudo. Mon prénom c'est Laura, pour les intimes (: ) et j'ai plus de dix ans, mais moins de vingt (a). J'ai découvert votre fabuleux forum par hasard ... Je voguais de partenaires en partenaires sans vraiment accroché sur aucun forum, mais le vôtre a retenu mon attention  Je me connecte en général une fois par jour, parfois deux, parfois moins pour empêchement, mais une chose est sûre, j'essaie toujours de venir aussi souvent que possible. Les code du règlement est validé par Gwen puisque Val le fais pas XD ! Oui oui, je suis un membre modèle, j'ai lu le règlement  J'espère parvenir à bien cerner Alaïs (:.
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Dernière édition par Alaïs E. Stockwood le Sam 11 Juin - 5:11, édité 12 fois | |
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Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche ! 
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