THE KINGDOM OF THILDRAIGH ♛
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 Meeting with the fate - Feat Zephran HAWKES-CRIMSON

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MessageSujet: Meeting with the fate - Feat Zephran HAWKES-CRIMSON   Meeting with the fate - Feat Zephran HAWKES-CRIMSON Icon_minitimeMer 8 Juin - 9:26

    Meeting with the fate - Feat Zephran HAWKES-CRIMSON 2saassagas Meeting with the fate - Feat Zephran HAWKES-CRIMSON Ian061
    (c) Pennylane_art & ery_90
    « Bang, Bang, He shot me down.
    Bang, Bang, I hit the ground.
    Bang, Bang, That awful sound.
    Bang,Bang, My baby shot me down. »


    Ce que j’étais en train de faire était mal. En quittant « mes appartements » en secret, accompagnée d’une de mes plus fidèles servantes et en déjouant la surveillance de mon peuple, je trahissais mon rang et la charge qui m’incombait. Mais je ne pouvais lutter plus, c’était un fait. Il fallait que je le revois. A tout prix. Ne serait-ce que pour quelques minutes ou quelques heures. Depuis quand déjà ne l’avais-je pas vu ? Des jours, des mois, des années… Dans le monde sous-marin, il était impossible de garder une véritable notion du temps tel que l’on considéré à terre. Quoi qu’il en soit, il me semblait que cela faisait une éternité que j’avais rencontré cette âme sœur survenue de nulle part. Qui était-il ? Je dois bien avouer que je n’en savais rien mais ce que j’avais vu en lui me suffisait. Cette fameuse nuit où le bleu de ses yeux avait rencontré mes prunelles vertes, j’avais vu en cet inconnu une âme meurtrie par une vie trop cruelle. J’y avais aussi vu une immense peur d’aimer et de s’attacher à quelqu’un. Pourtant, notre rencontre l’avait bouleversé au plus profond de son cœur, tout comme moi. Lui-même ne pouvait le nier tant ses yeux avaient semblé me supplier de s’approcher de lui et de mettre fin à ses souffrances. Mes propres peurs d’ouvrir mon cœur une nouvelle fois, de faire confiance à quelqu’un que je ne connaissais pas avaient été balayées devant l’évidence de cette rencontre. C’était peut être stupide à dire voir impossible à croire mais j’étais tombé amoureuse d’un parfait inconnu. En un regard, un geste, un sourire, il avait fait tomber toutes les barrières que j’avais appris à construire pour me protéger. Et le plus surprenant dans tout ça, c’est que je m’en fichais royalement. Seule l’idée de revoir son visage et de pouvoir poser ma tête au creux de son épaule comptait. Pire, elle m’obsédait.

    Impatiente d’arrivée à destination, je donnai un large coup de nageoire afin d’accélérer la cadence, avant de me retourner vers ma suivante : « Lorelei, dépêches toi s’il te plait, je suis pressée ! ». D’habitude, je détestais avoir des personnes sous mes ordres, bien qu’il en avait toujours été ainsi depuis mon enfance. Comme dans toute famille royale, terrienne ou sous-marine, il fallait respecter un certain protocole et visiblement avoir des serviteurs en faisait parti. Néanmoins, cette fois-ci, j’avais besoin d’elle. Car je tenais absolument à être parfaite pour le revoir. Arrivais-je à le retrouver ? J’avais l’audace d’espérer que, malgré mon soudain abandon, il n’avait abandonné l’espoir de me revoir et que, qui sait, il arpentait peut –être chaque nuit cette plage qui était à jamais marquée par le saut du destin. Malgré l’intensité que j’avais ressentie entre nous, un doute poignant étreignait mon estomac. Et s’il m’avait oublié ? Et, si, au fond, j’avais interprété ce qui m’arrangeait dans ses réactions ? Chassant ses pensées défaitistes, j’accélérai tellement que je ne mis que quelques secondes pour distancer Lorelei. « Ma Reine ! » Je me retournai vers elle, lui fit un sourire et attendit qu’elle parvienne de nouveau à ma hauteur. La terre m’ayant toujours fascinée au plus haut point, je finissais parfois par en oublier que l’eau était depuis toujours mon élément d’excellence. J’avais toujours été en effet une excellente nageuse. Cela pouvait paraître bête comme constatation à faire à propos d’une sirène, mais c’était vrai. Au loin, une faible lueur m’apparut. Sans nul doute, le soleil était en train de se coucher sur le royaume de Thildraigh. Le rivage, enfin.

    Emergeant des eaux profondes, je sentis l’air frais emplir mes poumons. Je n’avais ressenti cette sensation agréable depuis bien longtemps –trop sans doute-. Depuis la disparition de ma chère mère et de ma sœur adorée, je n’avais pu retourner à Thildraigh, devant prendre en charge un peuple meurtri par la perte d’une reine aimée et d’une de ses princesses. Balayant mon chagrin, je profitais pleinement de ce paysage tant regretté. Je me retournai vers Lorelei, qui semblait peureuse, elle ne m’avait en effet accompagné qu’une seule fois lors de mes excursions habituelles. Je m’approchai d’elle et la regarda dans les yeux : « Tu peux me faire confiance Lorelei, il ne t’arrivera rien». Elle hocha la tête, une pointe d’incertitude perdurant sur son visage. Elle me suivit néanmoins jusqu’au rivage où nos écailles laissèrent rapidement place à nos jambes dénudées. Sans attendre un instant, je fondis sur les buissons à quelques pas. Ayant perdu l’habitude, mon équilibre était un précaire, c’est donc laborieusement que j’atteignis les feuillages. Traversant le buisson, je découvris ma cachette intacte : une robe d’une blancheur éclatante trônait là, accompagné d’une robe plus modeste. En effet, je prévoyais toujours pour les fois suivantes deux étoffes : celle digne d’une noble et celle d’une servante afin d’errer dans les rues de Thildraigh selon mes envies du moment. J’enfilai rapidement ma robe blanche dont les lacets de mon corset restés entrouverts. Je pris la deuxième robe et l’apporta à Lorelei qui l’enfila rapidement, intimidée. Elle entreprit par la suite de fermer mon corset, avant d’arranger mes cheveux encore trempé. Son joli petit minois fini par la suite par me faire face, m’adressant un de ses plus beaux sourires. « Vous êtes magnifiques ma Reine. » Roulant des yeux, je lui rétorquai . « Je t’ai déjà dit de me tutoyer et de m’appeler Syrena. » Elle rougit. « Bon soit, va pour ma Reine et le vouvoiement si tu y tiens tant. Je te libère, tu peux aller visiter les remparts de Thildraigh ou retourner chez nous, c’est à toi de voir. » « Je préfère rentrer si cela ne vous dérange pas ma Reine ». « Très bien mais ne dis rien à personne de mon escapade tu entends ? » Elle hocha la tête, avant d’enlever tout aussi rapidement qu’elle l’avait enfilé sa robe et plongeant dans l’immensité des eaux. J’étais seule, à nouveau.

    Une heure, peut-être deux, s’écoulèrent. Commençant à désespérée de le voir arriver, je commençais à m’approcher de l’eau quand un bruit puis une silhouette se dessina. Je ne mis qu’une seconde à peine avant de reconnaître l’intensité de son regard. Il s’approcha et je vis que ses traits s’étaient endurcis depuis la dernière fois. Il semblait être en colère, à moins qu’il ne soit désabusé. A la manière de la dernière fois, je m’approchai de lui en silence et amena ma main vers son visage. Je ne cachai pas ma surprise quand il arrêta ma main dans sa course en la saisissant d’une manière sèche. Je le regardai, inquiète et surprise, avant de lui sourire une nouvelle fois. Je reconnaissais en son geste ce que je faisais depuis la disparition de ma famille : il se protégeait d’une éventuelle nouvelle déception. Peut-être pensait-il que je l’avais abandonné. Si seulement il savait à quel point je n’avais pas eu le choix et comment il avait hanté chacune de mes pensées, et chacun de mes songes. Seulement, il était hors de question que je parte, du moins pas pour l’instant. Je devais retourner à l’eau d’ici le début du jour mais cette nuit n’appartenait qu’à nous et je ne voulais en rien l’écourter. Je me décidai à parler, bien déterminée à lui faire comprendre que je resterais là. « Je n’ai pas peur de toi, tu sais. » Ma voix cristalline et mon regard de jais paraissaient le bouleverser et j’espérais au fond de moi que ma force de persuasion saurait faire tomber ce masque qu’il s’efforçait de porter.


Dernière édition par Syrena O. Lisherness le Sam 11 Juin - 6:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Meeting with the fate - Feat Zephran HAWKES-CRIMSON   Meeting with the fate - Feat Zephran HAWKES-CRIMSON Icon_minitimeVen 10 Juin - 23:35



La journée amorçait lentement son départ, tamisant ses rayons pour laisser place à une pénombre fragile et timide. C'était l'heure pour le commun des mortels de s'enfouir sous leurs draps et pour les créatures de la nuit de sortir de leur antre dissimulée aux yeux des hommes. Je m'extirpai de mon ombre, jouissant de cette future belle soirée qui promettait de délicieuses surprises. Un énième soupir s'échappa de mes lèvres et tandis que je me faisais un brin de toilette, mon intérêt s'éveilla à la suite de murmures qui me parvinrent à une centaine de mètres, au cœur des bois. Des chasseurs sans doute. Ces derniers temps, ils devenaient de plus en plus hargneux, comme s'ils s'étaient lancés dans des enchères exorbitantes pour attraper le meilleure proie. Cette hypothèse m'arracha un sourire amer en repensant à ce cher Anndell, cet imbécile de paysan qui était persuadé qu'il pourrait me tuer. La raison de sa haine profonde à mon égard? Pour la simple et bonne raison que j'avais goûté au sang de sa belle promise. J'ai bu ce sang exquis jusqu'à la dernière goutte, ôtant la vie de cette magnifique jeune femme, indifférant face au supplice que je lui affligeais. "MONSTRE" m'avait-il craché au visage alors que je le narguais, un sourire fourbe sur les lèvres, le regard regorgé d'amertume. Il avait raison, c'était ce que j'étais, un monstre, et cette constatation faisait de moi un être encore plus cruel et dépourvu d'humanité. J'en oublierais presque ma vie humaine....à une époque fort lointaine. Je pourrais me lasser de cette évolution séculaire, il n'en est rien. C'est presque devenu un automatisme; chasser, manger, semer le trouble. Ma vie en deviendrait presque monotone.

Mes doigts s'effritèrent contre la roche disgracieuse qui bordait la plage. Depuis que je l'avais vue, je m'y rendais chaque soir dans l'espoir de la revoir. Elle hantait mon esprit, prenant chaque jour plus d'ampleur. Je me souviens de cette fois-là, son regard de braise auquel je m'étais accroché désespérément. Elle était ma torture, mon supplice, ma délivrance. Je n'ai jamais cru au coup de foudre...Et pourtant, lorsque j'ai posé mes yeux sur elle, c'est comme si j'avais été frappé par la foudre. Je n'arrivais plus à détourner mon regard de cette être qui paraissait tellement mirifique à mes yeux. Je ne connaissais rien d'elle et pourtant, je désirais tant la connaître et l'avoir à mes côtés. J'avais respiré son odeur, je ne pouvais plus m'en défaire, elle était devenue comme une drogue. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas senti aussi vivant. Son départ fut une déchirure, je ne m'en suis jamais remis...rongé par la tristesse et le néant, j'étais rongé par la cruauté, rejetant toute mon amertume sur ces êtres si fragiles qu'étaient les humains, tous des pantins. Je me sentais vide et las. C'est ainsi que je me retrouvai sur la plage, je me défis de mes bottes pour sentir le sable tiède sous mes pieds. Alors que je balayai l'horizon d'un regard distrait, je fus attiré par une fine silhouette au bord de l'eau. Mon cœur rata un battement, ma respiration s'accentua, j'étais assailli par un infime espoir. Je savais que c'était elle...Son odeur remplissait mes narines comme un doux parfum. Je ne saurais décrire mon état d'esprit actuel...c'était un subtil mélange de bonheur, espoir, mais aussi de colère et de rancune...J'avais pris son départ comme un abandon...Je m'approchai d'elle, comme si elle était l'unique aboutissement de ma destinée. Je stoppai sa main d'un geste brusque, la mâchoire crispée et le regard dur. « Je n’ai pas peur de toi, tu sais. » Cette voix...J'aurais pu l'écouter en boucle sans m'en lasser. C'était comme une douce mélodie. Mes traits s'adoucirent, je relâchai ma prise sur sa main, me noyant dans son regard attractif. Pouvais-je lui faire confiance? Est-ce que je pouvais me permettre de baisser mes barrières pour la laisser entrer dans ma vie? Peut-être allait-elle s'enfouir, comme la dernière fois? Malgré toutes ces questions, je savais déjà ma réponse. « Pourquoi? Pourquoi faut-il que tu hantes chacune de mes nuits? Je ne connais rien de toi...Je ne sais même pas ton nom...» Je me sentais tellement faible et vivant en sa présence. J'aurais pu remuer ciel et terre pour elle. Confus, je pris délicatement son visage entre mes mains, plongeant dans ses perles endiablées. « M'aurais-tu jeté un sort?..»




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MessageSujet: Re: Meeting with the fate - Feat Zephran HAWKES-CRIMSON   Meeting with the fate - Feat Zephran HAWKES-CRIMSON Icon_minitimeDim 12 Juin - 7:33

    Une bourrasque de vent vint défaire ma coiffure soignée, laissant ma crinière virevoltait au gré des caprices de la nature. Dégageant mon visage, je ne pouvais me défaire de ses prunelles enivrantes. Son regard. Il m’était apparu à chaque fois que j’avais fermé les yeux depuis notre rencontre et il se retrouvait indéniablement dans chacun de mes songes. A présent que retrouvais ses brulants yeux azurs, je me rendais compte que mon esprit n’était pas parvenu à reproduire ne serait-ce que le millième de son intensité. En l’espace d’un instant, il avait de nouveau mis à mal mon sens de la raison. Ce qui se passait entre nous était tellement au-delà du commun que je parvenais à peine à comprendre ce qui était en train de naître et de grandir à l’intérieur de moi. Plus rien ne semblait exister autour et je commençais d’hors et déjà à me demander si je parviendrais à le quitter une nouvelle fois. J’aurais voulu pouvoir me blottir au creux de ses bras et demeurait ainsi pour toujours. Pourtant, je savais qu’il faudrait bien de nouveau nous dire au revoir, sans doute même adieu. Cette nuit n’était qu’une pause parmi ma nouvelle vie faite de devoirs, un brusque soleil dans un ciel nuageux. Je chassais de mon esprit ce qui m’attendait sous la mer pour me concentrer totalement sur cet inconnu qui bouleversait tant mon cœur et mon âme. Si j’étais revenue envers et contre tout, c’est parce que je ne pouvais rester sur notre rencontre inachevée. Il fallait que je le connaisse et que je sache quel étrange pouvoir il possédait pour me mettre dans un tel état. Alors qu’il m’avait accueilli d’une manière des plus rudes, ma voix sembla le faire revenir à la raison et il lâcha ma main qui poursuivit donc sa course jusqu’à sa joue. C’était peut-être stupide mais je me devais de le toucher pour m’assurer qu’il n’était pas un mirage et que je n’avais pas imaginé sa présence. Ma main arriva jusqu’à sa peau, y délivrant une caresse délicate. Mes doigts allèrent par la suite se noyer dans sa chevelure. Je me surprenais à prendre ce genre d’initiatives alors que je n’avais jamais encore connu la caresse d’un homme. Mais il semblait lever toutes mes inhibitions, comme il effaçait toutes mes peurs.

    « Pourquoi ? Pourquoi faut-il que tu hantes chacune de mes nuits ? Je ne connais rien de toi… Je ne sais même pas ton nom… » Je souris devant l’ironie de la situation. C’est comme s’il avait lu dans mon âme et qu’il avait pris les devants pour prononcer toutes ses incertitudes qui embuait mon esprit. « Je m’appelle Syrena. » lui dis-je en toute simplicité, le regarda profondément dans les yeux en attendant le sien. Au fur et à mesure que je le regardais, je sentais en lui une essence particulière, un petit plus indescriptible que ne pouvait posséder un humain. Appartenait-il lui aussi au monde magique ? Il n’en pouvait être autrement, mon instinct me trompant rarement. Il m’ôta de mes pensées et pris mon visage entre ses mains. Je ne pus m’empêcher de rougir devant une telle proximité et devant son regard perçant qui semblait appeler mes lèvres avec une insistance quasi gênante. Ou bien était-ce moi qui avait désespérément envie de l’embrasser ? Fermant les yeux à ce contact délicat, je les rouvris à l’entente de sa voix. « M’aurais-tu jeté un sort ? » J’amenai une de mes mains jusqu’à la sienne, entrelaçant ses doigts avec les miens. « Je pourrais te poser la même question tu sais. » Je lui souris d’un air taquin. Mais soudainement, alors que mes yeux sondaient toujours l’abîme des siens, je fus accablé par un profond sentiment de tristesse, de solitude et d’amertume. Je ne mis pas longtemps à comprendre que mon don d’empathie me jouait une nouvelle fois des tours. Pourtant, je prenais le plus de précautions possibles mais je ne pouvais jamais lutter devant des ressentis aussi puissant. Soudainement accablée sous le poids du chagrin, je lâchai ses yeux quelques secondes afin de reprendre mes esprits. Je devinais déjà les épreuves qu’il avait pu traverser dans sa vie et la cruauté dont il avait usé pour se protéger de nouveaux malheurs. Mais je n’avais pas peur. Quoi qu’il est fait, quoi qu’il est dit, tout être avait droit à la rédemption et j’avais l’intime conviction qu’il ne me ferait jamais de mal. Lui et moi, c’était la naïade pure face à la créature vile, ultime alliance improbable mais néanmoins solide.

    Ma respiration devint soudainement difficile alors que je n’arrivais à gérer cette flopée d’émotions qui s’imposait à moi. Un trou béant faisait désormais place dans ma poitrine et une immense douleur avait pris place dans tout mon être. Comment faisait-il pour supporter autant de douleur ? Je le soupçonnais d’avoir enfoui tous ses sentiments tout au fond de soi et voilà qu’il les projetait inconsciemment sur moi. « Je… je ne me sens pas très bien. » M’extirpant de ses bras, je m’assis sur un des rochers qui trônait sur la plage. Toute cette peine que je ressentais me rappela la douleur immense que j’avais ressentie lorsque j’avais appris la disparition de ma mère et de ma sœur Briséis. Retenant un cri de douleur, je sentis une main s’emparait de la mienne. En relevant la tête, je croisai son regard plus qu’inquiet. Il fallait que je me calme. Avec le temps -300 ans pour être précis – j’avais fini par savoir comment gérer ce genre de situation mais il est vrai que je n’avais jamais été confronté à des sentiments aussi forts que les siens. Fermant les yeux l’espace d’un instant, je laissai le vent caresser mon visage et tenta de retrouver ma sérénité au milieu de cette nature sauvage. Peu à peu, je repris mon souffle et finis par rouvrir les yeux. Il était toujours là, sa main solidement accrochée à la mienne. Je le regardais d’un air compatissant, serrant un peu plus sa main. Il ne serait plus jamais seul désormais. Sans même prendre la peine de lui expliquer ce qui venait de se passer, je lui demandai : « Que t’ait-il donc arrivé ? ». J’avais envie de connaître son histoire, de savoir comment un être aussi magnifique avait pu en arriver à un tel degré de souffrance. Je voulais qu’il comprenne qu’il pouvait avoir pleinement confiance en moi. Je serais là pour panser ses plaies, quoi qu’il m’en coûte.
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